Gaza 2009. Bilan accablant en quelques chiffres.

Rappelons-nous… 2009-2014

 

- 2 500 frappes aériennes
- 1 000 tonnes d’explosifs lâchées sur la Bande de Gaza entre le 27 décembre et le 17 janvier 2009
- Plus de 100 frappes aériennes, en une seule nuit, sur la frontière égyptienne.

Les structures médicales suivantes ont subi de nombreux dégâts ; la clinique Atatra (Bande de Gaza nord), détruite ne peut reprendre son activité, la clinique Shuahada Al Shate (Gaza ville), très endommagée ; deux cliniques de Khan Younis, la clinique Shuahada et celle appelée Khuza’a. Ainsi qu’une clinique à Rafah, Fukhari. L’hôpital pédiatrique de Dora plusieurs fois visé ne peut toujours pas reprendre ses activités.

L’hôpital de la Société du Croissant-Rouge palestinien dans le sud de la ville de Gaza a été bombardé le 15 janvier. L’hôpital Al Wafa, spécialisé en rééducation, situé dans l’est de la ville de Gaza, a été l’objet de tirs de missile le 15 janvier.

16 ambulances visées directement et détruites

13 mosquées détruites, 53 partiellement détruites, cimetière détruit, tombes profanées, écoles bombardées université…. institutions palestiniennes, centres de police, centre de réunions, ministères…

donums « massacrés » au bulldozer, serres, système d’irrigation, champs broyés et durablement inutilisables

- 450 maisons ont été volontairement écrasées par des chars
- 2 500 habitations complétement détruites par des bombardements
- 25 000 habitations endommagées

- plus de 70 000 Palestinens déplacés, 50 abris d’urgence ont été gérés par l’UNRWA pour 49 693 des personnes déplacées.

- 14 secouristes morts, 35 autres blessés
- 1 médecin tué
- 5 journalistes tués
- 1 346 morts dont 417 enfants
- 280 malades chroniques morts pendant cette agression faute de soins et de médicaments
- 5 450 blessés dont 1855 enfants et 795 femmes
- 442 patients ont été transférés par Rafah, la plupart pour des blessures et quelques-uns pour des affections chroniques, au moins 21 d’entre eux sont décédés depuis

Utilisation de phosphore blanc, alors que cela est interdit selon le droit international et particulièrement contre les civils et dans les zones d’habitations. Rappelons que seul est autorisé l’usage de cette substance soit pour illuminer des zones durant la nuit soit pour « bénéficier » d’un écran de fumée, mais en tout cas, ces usages tolérés sont absolument interdits dans les zones urbaines. Ainsi le Protocole III sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des armes incendiaires -Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies de 1980 sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques- interdit l’utilisation d’armes incendiaires contre des civils. Cela s’applique aux armes à phosphore blanc. Devenue règle de droit international coutumier donc contraignante, y compris pour l’Etat israélien, même s’il n’est pas partie au Protocole III.

Utilisation de gaz toxique provoquant des suffocations, une élévation importante de la température corporelle ainsi qu’un état d’énervement.

Utilisation de gaz pestilentiels dans certains quartiers.

Utilisation de munitions Dimes composées d’explosifs et d’une poudre dense de métaux lourds, comme le tungstène pouvant avoir des effets toxiques.

 

Propos rapportés par Mireille Fanon-Mendès France, membre du bureau de l’UJFP et membre du Tribunal permanent des peuples, à partir des informations ramenées par une délégation, constituée à l’initiative du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, regroupant plus de 60 organisations, qui s’est rendue dans la Bande de Gaza du 18 au 24 janvier 2009.

11180.jpg Télécharger le rapport de mission

 

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